Quand les injustices sont devenus légion et que c'est la loi du Talion qui prime en France

Publié le 31 Octobre 2017

Je vous invite à lire attentive la lettre de Laurence Havel responsable de " l'institut pour la justice" son témoignage sur les injustices dans ce pays qui relâche des grands bandits pour des questions de procédures et de manque de moyens pour respecter les délais est stupéfiant.

"Son titre mieux vaut être braqueur que victime "

Chère Madame, cher Monsieur,

Avez-vous déjà vécu une injustice ?

Je veux parler de l’injustice qui vous ulcère, qui vous révolte et qui vous humilie.

Cette injustice qui vous empêche de dormir, qui pourrait même vous coûter la vie.

Je veux parler des « vices de procédures » et les « dates butoir ».

Et ces injustices sont cautionnées par les tribunaux, par l’Etat.

Par exemple, le dépassement de délais jugés “raisonnables” peut mener à la libération de criminels endurcis, au mépris de ce qu’ils ont fait pour arriver en prison.

Je sais ce que vous vous dites : « d’accord, ce genre de choses peut arriver mais on ne libère quand même pas des criminels dangereux pour ça”.

Mais c’est FAUX.

La justice vient justement de libérer deux braqueurs dangereux pour ce motif.
Célik Zamoun et Nassim Chenouf ont été condamnés à 22 ans et 15 ans de prison pour une quinzaine de braquages violents.

UNE QUINZAINE DE BRAQUAGES VIOLENTS.

Le récit par Europe 1 de l’attaque d’un commerçant me fait frissonner :

« En décembre 2011, les deux braqueurs s’en étaient pris à son Super U, lourdement armés et masqués de cagoules. Ce gérant s’était alors proposé d’ouvrir le coffre. Mais un des deux malfaiteurs s’étaient quand même pris à lui en le frappant en pleine poitrine et en lui posant le canon de son fusil sur la tempe ».

La victime, d’après son avocat, en est resté traumatisée et s’est repliée sur elle-même.
Mais maintenant que ses agresseurs sont en liberté, cet homme doit en plus vivre dans la peur que ses agresseurs reviennent se venger !

Tout cela, simplement parce que la justice a accumulé trop de retard dans les dossiers à traiter.

Après leur condamnation, Zamoun et Chenouf ont fait appel, mais la justice a traîné pour organiser leur deuxième procès.

Alors, les deux criminels ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, en attendant leur jugement en appel qui devrait avoir lieu en février prochain.

Février prochain.... Cela donne 4 mois aux deux malfrats pour, au choix :
- Attendre sagement la date de leur prochain procès en vivant comme d’honnêtes citoyens (en sont-ils vraiment capables ?)
- Disparaître dans la nature et ne jamais se présenter au tribunal quand ils seront convoqués
- En profiter pour aller rendre visite à leurs victimes et se venger de leurs plaintes et témoignages
- Commettre de nouveaux braquages


Les juges et les médias essaient de nous rassurer en disant qu’il sont sous “contrôle judiciaire”.

Mais un contrôle judiciaire n’est absolument pas une garantie, loin de là !

L’un des frères Kouachi, les auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo, avait pu partir s’entraîner au Yémen sans problème alors qu’il était sous contrôle judiciaire !

Voilà comment ça se passe, “en vrai” :

En région parisienne les pointages au commissariat dans le cadre de contrôle judiciaire ne font jamais l'objet de contrôles stricts. Au mieux, ce n'est qu'au bout de la quatrième ou cinquième absence dans le registre que le commissariat prévient le tribunal…»

Selon un juge parisien, cité par Le Figaro : il «est rare que les juges d'instruction réagissent, même quand les parquets préviennent, et qu'il est encore plus rare que le non-respect des obligations débouche sur une incarcération…»
Cette situation est intenable.

Elle est illogique, dangereuse et injuste.

Les victimes doivent attendre dignement (parce qu’on exige toujours d’une victime qu’elle réagisse dignement…) pour savoir à quelle sauce elles seront mangées pendant que leurs agresseurs sont libres comme l’air avec un blanc-seing de la justice.

Doit-on vraiment arriver à conclure que dans notre pays « mieux vaut être braqueur que victime » ?

Je ne veux pas le croire.

Et si vous êtes comme moi, alors je vous demande de soutenir notre action à l’Institut pour la Justice.

Notre combat est pour les victimes, pour les citoyens honnêtes qui sont agressés, qui se défendent ou qui ont peur.

Notre combat est de mettre la sécurité des gens honnêtes au cœur des préoccupations de ceux qui nous dirigent.

Il est anormal aujourd’hui en France :

- De devoir supplier un juge pour qu’il ne libère pas votre agresseur avant la fin de sa peine
- D’être poursuivi quand on s’est défendu face à des cambrioleurs
- De ne jamais aller en prison quand on y a pourtant été condamné


Anormal, mais légal.
Vous vous souvenez probablement de ce qui était arrivé à Joël Censier, ce policier dont le fils de 19 ans a été sauvagement battu à mort par une bande.
De la même manière en 2011, les avocats de l’un des agresseurs avaient saisi la chambre de l’instruction car ils estimaient que le juge en charge de l’instruction avançait trop lentement.
Et … la Cour d’appel ayant dépassé le délai imposé pour leur répondre, le principal accusé avait été libéré sur le champ.

Pourtant, à son procès, il avait ensuite écopé de 15 ans de prison.

Mais, ce qui a marqué la famille Censier, et qu’ils avaient vécu comme un affront, c’est que cet individu s’était présenté libre au tribunal. Et qu’avant cela, il avait passé de longs mois non loin de chez eux.

Voyez plutôt ce que Joël Censier ressentait à l’époque : «Comme beaucoup de victimes, nous avons cru que la justice allait nous défendre. Qu’elle allait tout faire pour poursuivre les assassins. Ou qu’elle allait au minimum essayer de les empêcher de recommencer. Mais non, ce fut tout le contraire».

C’est pourquoi, nous travaillons auprès du législateur, pour lui rendre compte de la situation réelle, pour lui préparer des argumentaires, des amendements …. Pour qu’il modifie la loi.
Nous connaissons bien les dysfonctionnements de la justice, nous les étudions depuis plus de 10 ans, nous travaillons avec des experts reconnus et nous écoutons ce que les victimes ont à dire.

Nous ne pouvons pas baisser les bras, la situation est trop grave pour se taire.
La France vaut mieux que ça.

Mais j’ai besoin de votre aide.

Aussi, je vous le demande, venez compléter le Référendum en cliquant ici et nous aider à faire gagner le bon sens sur l’idéologie.

C’est très important.

Si nous n’agissons pas, qui le fera?

Au nom de toutes les victimes potentielles que nous pourrons éviter, remplissez le Référendum pour la Justice.

Avec tout mon dévouement,

Laurence Havel
 

Rédigé par Actarus

Publié dans #Justice

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