Nantes révoltée contre le glissement vers un état policier

Publié le 27 Novembre 2015

Voici les propos recueilli sur Facebook du groupe Nantes Révoltée.

Ils veulent nous interdire de manifester et prétendent combattre les atteintes aux libertés. Ils veulent organiser un sommet sur le climat alors qu'ils tirent sur les militants écologistes. Ils veulent fermer les rues mais ouvrir les supermarchés Quelques nouvelles d'un pays qui s'enfonce dans l'État policier - COP 21 : A Nantes, ou était également prévue une manifestation contre la COP 21, la préfecture a décidé d'interdire « tout attroupement » ce week end.

La préfecture de Paris avait déjà annoncé vouloir bloquer le cortège de cyclistes venus de Notre-Dame-des-Landes qui voulait se rendre à la COP 21, dès l'entrée en Ile de France, avec un dispositif monstrueux. L'État, qui n'a pas peur de se couvrir de ridicule, vient de rajouter un département supplémentaire d'interdiction de territoire pour le convoi : l'Eure et Loire. Jusqu'où iront ils ?

- Perquisitions arbitraire et des attaques policières gratuites Muhammad, réfugié palestinien, a été réveillé avec sa famille par une armée de policiers qui leur ont placé un canon sur la tempe, en pleine nuit. La maison familiale a été fouillée et saccagée par la police, qui évidemment n'a rien trouvé.

… Dans la Meuse, Nicolas, 21 ans, est pris pour un terroriste. La police fait exploser les portes et les fenêtres de la maison de ses parents, braquent toute la famille, et les ligotent en pyjama dans le jardin, par zéro degré.

- Interdiction de manifester : Paris, des Garde à Vue uniquement pour avoir manifesté ;

- Amalgame Valls a désormais doublé Jean-Marie Le Pen et Viktor Orban - l'autocrate hongrois - sur leurs droites. Contre la "menace djihadiste", il appelle l'Europe a refuser les réfugiés. Tranquillement.

- Impunité policière Quelques jours après les attentats, un non lieu était prononcé dans le cadre d'une affaire de crime policier caractérisé : la mort d'Amadou Koumé, père de famille, tué lors de son interpellation sans motif à Paris. La justice continue a profiter de l'état d'urgence et de l'état de choc pour prononcer un autre non lieu dans une autre affaire accablante : la mort par balle d'un détenu menotté dans un véhicule de gendarmerie.

Rédigé par Actarus

Publié dans #securité intérieure

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